

Agathe Petit vit et travaille à Paris dans le 4ème arrondissement.
Elle est conservatrice-restauratrice d’œuvres d’art, diplômée de l’Institut national du Patrimoine, spécialisée en verre, céramique et émail. Elle obtient son diplôme (Mention Très Bien avec les Félicitations du Jury, 2020) en menant l’étude et la conservation restauration d’une œuvre singulière en verre peint : un modèle anatomique (1890) réalisé par les verriers originaires de Bohème Leopold et Rudolf Blaschka, appartenant au Musée zoologique de Strasbourg.
Cela conclut douze années d’études supérieures durant lesquelles elle a également obtenu le Diplôme de L’École du Louvre, une maîtrise d’archéologie et d’histoire de l’art de l’Université Paris 1 Sorbonne et un master d’archéologie de l’École Pratique des Hautes Études (EPHE).
Ses expériences professionnelles en France lui ont permis de restaurer de nombreuses typologies d’œuvres, monumentales comme un panneau de carreaux islamique qajar pour l’exposition temporaire du Louvre-Lens ou encore des lustres du Château de Versailles et du Grand Trianon.
Elle traite également des œuvres de moyennes et petites dimensions comme de nombreux verres et céramiques archéologiques, le mobilier métallique de la Villa Cavrois de Mallet-Stevens, des porcelaines de l’époque moderne du Musée Sainte Croix de Poitiers ou encore des peintures sous verres européennes. Elle a notamment eu l’occasion de participer au conditionnement de la collection de peintures sous verre africaines du Musée du Quai Branly.
Au cours de ses divers stages à l’étranger, aux États-Unis (The Corning Museum of Glass, The Brooklyn Museum, New-York) et au Cambodge (National Museum of Cambodia), elle a eu l’occasion de traiter des œuvres en verre, métal et céramique de toute époque, contemporaine et archéologique, en contexte de fouilles, muséal et institutionnel.
Son expérience lui permet aujourd’hui de mener de bout en bout les interventions de la chaîne de conservation-restauration, qu’il s’agisse de préconisations de conservation préventive, de conditionnement, de transports, de traitements curatifs de dépose, stabilisation, consolidation ou collage, et de restauration, comblements et retouche.
Ses diplômes l’École du Louvre et de l’EPHE sont également un atout pour la rédaction d’études historiques et techniques, de rapports de conservation-restauration et de couverture photographique.